Centre Hospitalier Georges Daumézon 55 Rue Georges Clémenceau, 44342 Bouguenais, Loire-Atlantique

"Horrible. Je suis arrivée un Samedi aux alentours de midi, on m’as promis un psychiatre rapidement mais je n’ai eu absolument personne pendant 4 jours. Et forcément durant ces 4 jours je n’ai eu le droit a aucune de mes affaires car le contrat de soin n’as pas pu être établi… on m’as refilé des vêtements chelous trop petits, j’avais pas mon doudou, mon chargeur et mes carnets… RIEN. j’ai du les menacer de me tirer pour voir un psy… Le pire c’est que j’étais pas dans la bonne unité donc je ne pouvais pas participer aux activités je ne faisais absolument rien de mes journées à part prendre des médicaments inadaptés à dose de cheval. Et attendez, après manger c’est nous qui devons nettoyer… J’étais venue pour me soigner et on m’as prise pour une femme de ménage et j’ai fini dans un état pire qu’à l’entrée. Infernal. J’ai du mentir sur mon moral pour pouvoir partir plus tôt."

"Ma fille de 20 ans y a séjourné 1 semaine après avoir fait une tentative de suicide sur son lieu de vacances dans le département. Malgré un sous-effectif lié à la période, début aout , le service a toujours répondu à mes appels, à mes questions. Et lorsque j'ai demandé à voir le psychiatre qui la suivait, chef du service, ils ont organisé un RDV familial avec ma fille, moi, son père et sa sœur, le psychiatre, l'interne et un soignant, pour 45mn d'échange. J'avoue avoir été bluffée, car lors d'une hospitalisation précédente de 6 semaines dans une clinique privée en région parisienne où nous habitons, je n'ai jamais réussi à rencontrer son psychiatre. C'est un endroit que j'ai trouvé rassurant , et ma fille aussi."

"Pour y avoir séjourné plusieurs fois, je suis apte à donner un avis objectif sur cette structure. Le bon déroulement de l'hospitalisation dépendra dans un premier temps de l'unité dans laquelle vous serez intégrés. En effet, pour en avoir fréquentées 3 différentes, je peux vous dire qu'il y a des équipes infirmiers plus compétentes que d'autres dans les services. En règle général, on a l'impression de déranger le corps médical : les infirmiers sont souvent occupés (et parfois pour des projets perso), les médecins nous voient peu et à des horaires non fixés. J'ai eu l'impression d'être un rat de laboratoire à qui on délivrait un traitement et qu'on n'essayait pas de comprendre. Le seul point positif est la compétence des médecins psychiatres (je pense notamment au Dr Marquette, Piton, Delaire à qui je tire mon chapeau). Les repas sont copieux, un peu répétitifs. Ils font l'effort de proposer un menu végétarien. Les activités proposées (bricolage, jeux de mots, papier mâché ...) sont légères, mais suffisantes pour se changer les idées. Les infirmières qui s'en occupent sont compétentes et agréables. N'hésitez pas à me poser des questions au besoin. Mais j'espère que vous n'aurez pas à vous rendre dans cette structure où se massent des cas lourds et légers sans distinction."

"A part quelques professionnels, les infirmiers ne manifestent aucune empathie, ils attendent que les patients aillent les voir ou interviennent en cas de force majeure pour des patients en crise. Il sont nombreux à s'enfermer dans leur bureau vitré à bavarder ou à préparer leurs vacances (il suffit de regarder leurs écrans d'ordinateur car ils ne sont pas discrets, ils doivent nous imaginer déconnectés du réel). Les infirmiers proposent des activités de type jeux de sociétés, ping pong ou lisent le journal et regardent la télé en même temps que vous.Je n'ai personnellement rien vu de thérapeutique dans ces occupations. Les infirmiers de nuit sont encore pires hormis quelques professionnels à l'écoute, leur "travail de nuit" consiste à faire des rondes à minuit, 3 heures et 6 heures et surtout à se restaurer et à s'amuser quelquefois aux dépens des patients qui viennent les déranger pour demander un peu d'attention ou comme ils disent "le si besoin" qu'ils refusent de vous délivrer sans explication "essayer de vous rendormir", je les ai entendus quelquefois ricaner quand je repartais dans ma chambre, ils ne faut pas les déranger dans leurs occupations et leurs repas (bien appétissants au demeurant). Votre nuit est alors finie à 3h du matin car c'est l'heure ou les patients shootés à 21h15 se réveillent et déambulent dans les couloirs en parlant très fort ou en criant et en claquant les portes qui donnent sur le patio, on pourrait aussi en parler de ce qui se passe dans le patio... Hormis là aussi quelques professionnels, les infirmiers ne respectent pas le secret médical car la délivrance des traitements (8h15, 12h 18h15 et 21h15) se fait dans un petit bureau dont ils ne ferment pas la porte, de plus vous pouvez savoir que tel patient que vous côtoyez a une injection d' antipsychotique à telle date, le prénom de la personne et le nom du traitement étant affichés devant vos yeux. Vous savez donc de quelle maladie souffre ce patient. Ce ne devrait pas être confidentiel? Le pire moment de la journée pour moi a été la délivrance du traitement à 21h15 car 2 infirmiers en particulier étaient odieux, irrespectueux ne se privant pas (pour une infirmière) de maltraiter par la parole une patiente désorientée, souffrant vraisemblablement de la maladie d'Alzheimer. Cette" professionnelle" avait ses chouchous, est ce professionnel? Certains infirmiers ne prennent pas de précaution pour parler de vous ou d'autres patients sans se préoccuper de savoir vous êtes à proximité, encore un problème de confidentialité. Mesdames et messieurs vous nous observez comme des cas mais nous vous observons aussi. C'est vrai que nous sommes des cas cliniques en psychopathologie, c'est ainsi que certains infirmiers parlent des patients. La chambre de soins intensifs n'est pas protégée des regards des autres patients qui passent devant lorsque les infirmiers viennent apporter les repas ou des soins au patient qui y est enfermé, je pense que cette personne a aussi le droit à son intimité. J'ai croisé une majorité d'infirmiers blasés, méprisants et condescendants. Je peux compter sur les doigts de la main les infirmiers qui ont pris soin de moi et qui s'inquiétaient pour ma santé, je les remercie sincèrement. Je préfère ne pas parler du psychiatre qui m'a suivi car en termes d'écoute et de professionnalisme c'est encore pire. AUCUN TRAVAIL AVEC LES FAMILLES. Le médecin responsable de service a un travail de rappel des règles de confidentialité et de respect de l'humain à faire auprès de son équipe. Merci de s'inspirer du travail de Monsieur Yann Hodé, Psychiatre qui ne considère pas ses patients comme des êtres inférieurs. 2 points positifs: bon suivi médical par les médecins généralistes, bonne prise en compte des différents régimes alimentaires, repas équilibrés et copieux. Heureusement pour les patients hospitalisés de façon régulière. Je ne suis pas sûr que cet établissement soit adapté si vous souffrez de dépression, le contexte est lourd à supporter."

"Les patients sortent et rentre à leurs guise des services, aucune surveillance, arrivé le soir tout est permis encore plus. Personnels absolument pas a l'écoute de la famille ni même des patients, aucun soins juste de la defonce, aucune surveillance des patients qui font se qu'ils veulent quand ils veulent. Certains soignants irrespectueux envers la famille allant meme jusqu'à les insultés de tarés. Ou est passé leurs professionnalisme ? Y en a t'il déjà eu ? A fuir"