Centre Médical Château de Bassy - UGECAM Aquitaine 1 Rue du Bosquet, 24400 Saint-Médard-de-Mussidan, Dordogne

"A fuir... Pas de directeur, toujours pas remplacé. Infirmières peu aimables. Aucune empathie. C est devenu une maison de transition pour les personnes en attente d ehpad. Seuls les kine sont à peu près corrects. Grosse arnaque à 300 euros la journée !!"

"[MAJ] Avis modifié après plus de connaissance du lieu et une adaptation de la personne souffrante. 3 étoiles qui en valent 5 pour les 2 infirmières qui s'occupent de 3 étages en même temps. Pour le reste, c'est autre chose, mais ce n'est quand même pas le pire établissement. Il faudrait évidemment bien plus de personnel et aussi un psychologue. Mais tout le monde le sait déjà, le gouvernement ne fait rien pour nos anciens qui ont combattu pour nos droits et nos libertés. C'est abominable. De l'extérieur, le lieu et le bâtiment sont magnifiques, mais à l'intérieur, des ascenseurs vétustes, aucune climatisation dans les chambres (système D avec des ventilateurs dans les couloirs et les chambres). Ce n'était pas l'idéal, mais heureusement que les murs du château sont dignes de ce nom et permettent une très bonne isolation en plus des fenêtres double vitrage. Même au cœur de la canicule, c'était supportable avec le ventilateur et un pichet d'eau toujours rempli, mais une clim ne serait pas de trop pour autant, elle est indispensable dans un tel établissement. Un lit sans barrières de sécurité, pour une personne âgée qui était tombée 3 fois de son lit auparavant, avec un col du fémur doublement fracturé (il aurait fallu des barrières). Heureusement, elle n'est plus jamais retombée. Bon point pour le lit quand même qui n'est pas très confortable, mais qui a un matelas électronique anti escarre ! Il vaut mieux trouver ça un peu moins confortable et ne surtout jamais se retrouver avec l'arrière du corps décharné et purulent ! Niveau propreté des lieux, c'est super propre. Réagir rapidement lorsqu'un patient alerte ou demande quelque chose, ce n'est bien sûr pas possible. Pas la faute des soignantes encore une fois, il faut beaucoup de courage et d'humanité pour avoir la force de se lever et d'aller travailler dans cet enfer. Leur motivation n'a aucun rapport avec l'argent. Ça, tout le monde le sait, mais les robes luxueuses de madame la présidente sont bien plus importantes, sans parler du reste. Bref. Je n'avais jamais vu de ma vie cette dame dans un tel état de souffrance psychologique à son arrivée. Elle ne mangeait plus, elle ne souriait plus et elle parlait même de se jeter par la fenêtre (aucun garde-corps aux fenêtres). La souffrance qu'il faut encaisser pour les proches aussi, réussir à remonter le moral sans montrer nos émotions, c'était une épreuve à chaque visite. Aujourd'hui ça va mieux, Cette dame se remet de sa lourde opération et va psychologiquement de mieux en mieux. Grâce au soutien quotidien de toute sa famille qui lui rend visite. Chacun notre tour avec des jours précis, même si certains doivent faire plusieurs centaines de kilomètres, dans ce genre de situation, les coûts des déplacements n'ont vraiment pas d'importance. Le rôle d'un psychologue n'a donc plus d'intérêt aujourd'hui. Par contre, pour les personnes seules, je n'imagine pas le temps d'adaptation et l'ennuie effroyable. Si je pouvais la loger chez moi, je l'aurais fait. Mais il faut un équipement sérieux et des connaissances, sans parler du côté intime, la toilette et d'autres choses. J'en reviens, il faudrait OBLIGATOIREMENT un suivi psy pour tous les patients pour évaluer leur état psychique. Rien de plus basique, pour que les arrivants aient un peu l'impression d'exister, le temps de s'adapter. Il y a une salle commune au rez-de-chaussée qui pourrait aider à combler un peu l'instinct grégaire pour l'équilibre du cerveau. Mais systématiquement vide. Avec 2 infirmières pour 3 étages... Seulement la porte de chambre ouverte pour au moins ne pas avoir l'impression d'être dans une cellule de prison. Les repas sont plutôt bons et très (trop) copieux, c'est un très bon point pour la santé physique et morale. Ce qui n'est pas mangé est donné à un cochon plutôt que mis à la poubelle ! Une idée géniale ! Bien-sûr, c'est toujours simple de critiquer et de donner des leçons. Mais malgré tout, c'est toujours mieux que cette dame hospitalisée soit à l'abri. Lavée, nourrit et blanchit avec des soins et des outils professionnels."

"Lieu pleinement investi par une équipe soignante dévouée malgré cette conjoncture difficile. Matériel de soin disponible (lève malade, fauteuil roulant, guidon de transfert…). Évaluation du besoin du patient par professionnels compétents et respect du plan de soins. Suivi du patient et mise en place de projet personnalisé adapté."

"Je suis allée très régulièrement visiter ma belle mère (92 ans) ces dernières semaines. Elle était dans cette maison de convalescence pour rééducation après une opération . Celle-ci bénéficiait seulement d'une demi-heure de Kiné 4 fois par semaine voir moins. Sa seule distraction de sa journée ! Seule dans sa chambre elle n'a eu aucun contact avec les autres patients. Heureusement on lui payait la TV et elle recevait des visites extérieures . Le personnel soignant en petit nombre faisait ce qu'il pouvait avec gentillesse et attention. Quand au médecin, peu présent, il a jugé qu' elle n'était plus apte à vivre dans un RPA et n'a pas voulu la faire sortir sauf si elle allait en Epadh. Il se justifiait en disant qu'il ne voulait pas être responsable s'il lui arrivait quelque chose à sa sortie. Nous lui avions signalé quelques jours après son admission que ma belle mère se sentait seule et qu'elle avait besoin sans doute d'un médicament pour l'apaiser. Nous n'avons jamais su s'il y avait eu prescription ce dont nous doutons fortement car nous la retrouvions en pleurs à chaque visite, idem au téléphone. On ne nous a jamais signalé qu'elle ne mangeait pas : Elle a perdu 8 kilos au cours de son séjour de 6 semaines.. Ce qui est proprement scandaleux.. On lui mettait des couches jetables ! N'est ce pas hyper dégradant pour une personne qui n'est pas incontinente ? C'est un lieu à eviter absolument ! D'autres parts une amie nous a signalé une situation tout à fait comparable dans le même temps. Son cousin admis pour convalescence également, a été déprimé très vite pour les mêmes raisons. Lui aussi a beaucoup maigri.. Il se plaignait du manque de contact et le médecin voulait carrément le faire interner dans une Epadh avec enfermement ! Que dire de ces agissements ?"

"Je confirme après la fin du séjour : très mauvaise expérience. Par temps de COVID difficultés à s'adapter au contexte : n'organise pas sur place vaccination malgré l'âge de la population, ne test ni n'isole les entrants et impossible à organiser sur place vaccination. Aucune anticipation et attitude complètement professionnelle vis à vis du COVID. Personnel qui s'affirme débordé et qui laisse mijoter, et sonner longtemps, longtemps pour le bassin... Si les visites sont interdites, pour autant vous n'obtenez pas facilement que linge ou courrier vous soit apportés. Rééducation très aléatoire, parfois RDV "oublié" sans explications, ni excuses. Soins et suivi médical annexe très insuffisants. Aucune écoute du patient et aucun soin accordé à des affections ou infections annexes. C'est pas sérieux. Malgré le cadre extérieur, une très mauvaise expérience."